1. |
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La nostalgie m’a rappelée
La chaleur des nuits d’été
Des photos, présage d’éternité
Que j’ai eu du mal à effacer
Mes regrets m’ont supplié
De ne jamais recommencer
Bruler ma vingtaine à blâmer
Tous les plans qui se sont échoués
Les grands vents font voyager
Les nuages de tous côtés
Les passages de ciels dégagés
Arrivent toujours à nous trouver
Il faut accepter l’impermanence des choses
L’amour à petites doses
Et l’apprécier comme on ose
Il faut accepter pour pardonner la cause
L’imperfection des proses
Et des gestes que l’on pose
Mais la nouveauté a soufflé
Comme le printemps sur mon passé
Les saisons ne font que tourner
Changent les coups de foudre en étrangers
Les grands vents font voyager
Les nuages de tous côtés
Les passages de ciels dégagés
Arrivent toujours à nous trouver
Je ne veux plus essayer de rattraper
Ce qui glisse de mes mains
Je laisserai la pluie tomber
Et attendrai demain
Il faut accepter l’impermanence des choses
L’amour à petites doses
Et l’apprécier comme on ose
Il faut accepter pour pardonner la cause
L’imperfection des proses
Et des gestes que l’on pose
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2. |
Jusqu'ici
02:47
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Ma chambre trop blanche
Des pensées la colorent
Quand des projections de toi dansent sur les murs
La mémoire trop franche
Je consume encore
Un sommeil troublé par des visions qui perdurent
Un café amer
Dont t’aimais le goût
Maintenant refroidi sur la table de chevet
Ma valise par terre
Des vêtements partout
Recréant les fois où tu me les enlevais
Mais tu m’as suivi jusqu’ici
Quand j’essaie seulement de survivre à ma vie
Défais la boucle dans mon esprit
Qui repasse encore la scène où je fuis
Tu voyages dans le vent
Qui frappe à ma fenêtre
Souvenirs en rafales que je ne laisse pas entrer
Je ne suis pas souvent
Celle que je veux être
Je me croyais plus forte sans toi pour m’enivrer
Mais tu m’as suivi jusqu’ici
Quand j’essaie seulement de survivre à ma vie
Défais la boucle dans mon esprit
Qui repasse encore la scène où tu dis
Que j’ai peur simplement d’y croire aussi
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3. |
Si on se croise
02:20
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Tu es comme un tatouage
Que je regrette avec l’âge
Je te voulais dans la peau
Maintenant je t’ai par défaut
Avant, j’aimais ce mal
Marqué de tes initiales
C’est devenu si démodé
Je fais tout pour le cacher
Je vivrai assez longtemps
Pour pouvoir oublier ton nom
Et me le rappeler en riant
Si on se croise
Je passerai tout droit
Retour à la base
On ne se connait pas
Si on se croise
Je n’arrêterai pas
Tu n’es qu’une phase, une simple phase
Oubliée déjà
Les gens me parlent de toi
J’entends mais je n’écoute pas
Je prends bien soin d’éviter
Chaque rue de ton quartier
Tu vois, je baigne dans d’autres yeux
Je danse avec qui je veux
Plus je piétine tes traces
Plus facilement elles s’effacent
Je vivrai assez longtemps
Pour pouvoir oublier ton nom
Et me le rappeler en riant
Si on se croise
Je passerai tout droit
Retour à la base
On ne se connait pas
Si on se croise
Je n’arrêterai pas
Tu n’es qu’une phase, une simple phase
Oubliée déjà
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4. |
Tel que l'on est
03:42
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Tes yeux brillants
Miroirs de paysages
Dans ta voix j’entends
Les histoires et leurs visages
Mais ta tête les prend
Les emprisonne dans une cage
Si je m’y rends
Serais-je prise en otage
Baisse la garde
Déshabille mes secrets
Qu’enfin on se regarde
Tel que l’on est
Baisse la garde
Déshabille mes secrets
Qu’enfin on se regarde
Vraiment tel que l’on est
Mon rouge à lèvre s’étend
Partout sur ton silence
Mais ton corps pourtant
vient prendre ma défense
Et on rejoue ton film
Laisse-moi décadrer l’image
De cette mise en abîme
Qui nous tient en otage
Baisse la garde
Déshabille mes secrets
Qu’enfin on se regarde
Tel que l’on est
Baisse la garde
Déshabille mes secrets
Qu’enfin on se regarde
Vraiment tel que l’on est
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5. |
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J’ai vu que tu m’as remarqué
Comme un aimant, tu t’aies approché près de moi
Quelques mots à peine échangés
Nos pas entremêlés
Ta main sur mon bras
Tu me dévores des yeux, tu me veux
Penses-tu que tu as une chance avec moi?
Tu me dévores des yeux, tu me veux
Penses-tu que tu as une chance avec moi?
Regarde ailleurs
Je n’arrive pas à te freiner
Oh tu renchéris
Entends le malaise dans ma voix
Tu ne lis pas du tout la pièce
Tu te fais des idées
Laisse-moi t’arrêter tout de suite
Tu me dévores des yeux, tu me veux
Penses-tu que tu as une chance avec moi?
T’as aucune chance avec moi
Tu me dévores des yeux, tu me veux
Penses-tu que tu as une chance avec moi?
Regarde ailleurs
Cours toujours, cours toujours
Le seul qui joues, c’est toi
Cours toujours, cours toujours
Je ne cours pas après toi
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6. |
Tout ira bien
03:28
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Les matins sont les plus difficiles
Toujours les mêmes journées qu’on m’enfiles
Bien même que mes pieds dédaignent le sol
Je ne me lève que pour tenir ma parole
Perdue entre deux dimensions
J’ai presque abandonné ma mission
La gravité suffisait à m’ancrer
Maintenant je plane sur une ivresse volée à mon père
Tout ira bien
Prends toi en main
Ça fait longtemps
Que tu te sens amère
Je ferme les yeux pour te revoir
Clin d’oeil aux jours heureux et aux soirs
Quand il ne fallait qu’exister
Quand il m’était facile de respirer
Je coule tous mes projets à l’eau
En plus de me mettre la mère à dos
Avant le courant m’aidait à nager
Maintenant je bois une ivresse excusée par mon père
Tout ira bien
Prends toi en main
Ça fait longtemps
Que tu te sens amère
Il ne me reste qu’à passer de l’autre côté
Je ferai tout pour me rendre jusqu’au quai
Tout ira bien
Prends toi en main
Ça fait longtemps
Que tu te sens amère
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7. |
Son nom
02:56
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Le mensonge te va mal
Il te couvre comme un voile
Dans tes yeux, je cherche l’opale
Mais tes regards en cavale
Ne font que gagner du temps
Ça pèse lourd sur le présent
Tu t’accroches fort à l’enfant
Que t’es toujours en dedans
Si je retrace ton parcours
Que vais-je comprendre en retour
Pour revenir à la raison
Car je connais bien tes détours
Pour passer par d’autres cours
Avant de rentrer à la maison
Dis-moi son nom
Dis-moi son nom
Dis-moi son nom
Ton souffle qui me touche
Comme un poison qui me couche
Dont je connaissais la souche
Oh moi qui croyais ta bouche
Mais j’ai soif d’une vérité
Dont tu ne peux m’abreuver
Mes larmes désertées
Ont fini par sécher
Si je retrace ton parcours
Que vais-je comprendre au retour
Pour revenir à la raison
Car je connais bien tes détours
Pour passer par d’autres cours
Avant de rentrer à la maison
Dis-moi son nom
Peut-être, qui sait
Je la connais
Dis-moi son nom
Dis-moi son nom
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8. |
Ouragan
02:53
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Les retombées s’effondrent d’un coup
comme les débris de l’ouragan
Dont tu es l’oeil mais tu vois flou
Hypnotisée par son courant
Il te prend tout ce que tu possèdes
Parfois tu tiens, et puis tu cèdes
Car tu ne peux pas tenir tête
À la passion de cette tempête
Il t’a promis que pour la dernière fois il te briserait
Puis la refait, la refait
Le cyclone bave ses remous
Te noie dans le débit du temps
Et ses mots, ceux qui rendent saoul
Tu les bois par enchantement
Encore gorgée du même sort
Être à l’abris n’est pas ton fort
Puis reviens le calme au passage
Tu reconstruis sur ce mirage
Il t’a promis que pour la dernière fois il te briserait
Puis la refait, la refait
À quoi bon le pointer du doigt
Ce serait comme le choisir une seconde fois
Ferme les yeux et reprends-toi
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9. |
Quand on aura le temps
02:33
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Quand on aura le temps, j’aimerais redescendre
Pour me coucher par terre et reprendre mon air
Quand on aura le temps, j’aimerais attendre
Pour voir si toute la peine vaut la vie qu’on mène
Je suis toujours en retard
Je n’ai pas déjeuné
Je cherche mes clés sur le comptoir
Oh je me maquillerai
Au milieu du traffic
C’est que le bordel m’a retrouvé
Quand on aura le temps, j’aimerais redescendre
Pour me coucher par terre et reprendre mon air
Quand on aura le temps, j’aimerais attendre
Pour voir si toute la peine vaut la vie qu’on mène
La pression me bat les tempes
Je tremble de caféine
Je m’accroche fort à la rampe
Oh j’en fais jamais assez
Je cours de mon plus vite
Sans jamais me rattraper
Quand on aura le temps, j’aimerais redescendre
Pour me coucher par terre et reprendre mon air
Quand on aura le temps, j’aimerais attendre
Pour voir si toute la peine vaut la vie qu’on mène
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10. |
Qu'est-ce qu'il m'a pris
03:23
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D’habitude on se croisait en été
Dans un bar des îles
J’aimais l’écouter jouer
Ça changeait de la ville
Des corridors parmi la foule
Nous permettaient de se rendre
Des regards malgré la houle
Ses yeux savaient comment s’y prendre
Qu’est-ce qu’il m’a prit
Je retournerais là où j’ai flanché
Qu’est-ce qu’il m’a prit
Maintenant je le réclame à mes côtés
Oh il m’a prit
Dans ses bras, je me suis laissée tomber
Oh il m’a prit
Une partie de moi cette soirée
Il est vrai qu’on aurait pas dû
Tresser nos corps de si tôt
Mais c’est l’envie qui m’a tordue
Me pliant à sa peau
Qu’est-ce qu’il m’a prit
Je retournerais là où j’ai flanché
Qu’est-ce qu’il m’a prit
Maintenant je le réclame à mes côtés
Oh il m’a prit
Dans ses bras, je me suis laissée tomber
Oh il m’a prit
Une partie de moi cette soirée
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Mégane Cyr Montreal, Québec
Artiste électropop
Premier album L'impermanence des choses, disponible le 12 novembre 2021.✨
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