1. |
T'écrire
03:36
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Sommes-nous rendus au point où on a plus rien à se dire
Sommes-nous rendus au point car on a plus rien à s’écrire
Toutes ces soirées prédestinées à s’accoutumer au pire
À crier des mots que la conscience n’a jamais vus venir
C’est impossible de te lire, impossible de te parler
Impossible de retracer les traits de ton passé
Et je pourrais t’écrire encore quelques chansons
Pour raconter ces dernières lignes d’une autre façon
On s’est barbouillés de je t’aime jusqu’à trop se noircir
Maintenant ma page blanche ne saurait mieux traduire
À y penser, j’oublie nos souvenirs
À oublier, j’y pense sans consentir
C’est impossible de te lire, impossible de te parler
Impossible de retracer les traits de ton passé
Et je pourrais t’écrire encore quelques chansons
Pour raconter ces dernières lignes d’une autre façon
Maintenant que j’ai recommencé à écrire
Si tu me lis c’est que j’ai dû forcément partir
Ne t’en fais pas mon amour, je dois seulement fuir
Le temps d’effacer pour mieux tout réécrire
C’est impossible de te lire, impossible de te parler
Impossible de retracer les traits de ton passé
Et je pourrais t’écrire encore quelques chansons
Pour raconter ces dernières lignes d’une autre façon
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2. |
Partir
03:47
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Oh je vois, ton ombre n’est plus tienne
Juste derrière toi, une autre silhouette humaine
qui te déforme et te courbe, tordant tes pensées
qui te façonne et te trouble, à croire que t’as changé
Tu caches bien mal ce que t’as toujours voulu être
Et maintenant je vois ce reflet asymétrique à ton paraître
Tu tuerais pour une brise, pour un souffle sur ta peau
Pour que la brume saline frise tes cheveux de son eau
Pour que l’air cristallise le son de nos rires en écho
Pour que le vent cicatrise mes mélodies à ta peau
Oh tu veux partir
Oh la nuit, ton ombre s’évapore dans le noir
Si elle te suit, ton corps ne le fait pas savoir
tu me déformes les courbes, tordant mes pensées
tu me façonnes et me troubles comme si rien n’avait changé
Tu tuerais pour une brise, pour un souffle sur ta peau
Pour que la brume saline frise tes cheveux de son eau
Peu m’importe si l’avenir n’aura pas valu le grand saut
Si c’est pour voir ton sourire, peint sur un nouveau tableau
Oh tu veux partir
As-tu peur de ton ombre
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3. |
Insomnies
04:04
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Penser à dormir
Penser à toi
Bordée de souvenirs
Je me revois
Frôler le cuir
De tes doigts
Penser m’assoupir
Passer tout droit
Penser m’étourdir
De toutes ces fois
À tourner sans faiblir
Dans de beaux draps
Penser me languir
De cet endroit
Penser m’assoupir
Car je me dois
Entre le rêve et l’insomnie
Cette dernière lune m’aura tout pris
Pour joindre le courage à l’éveil
M’avouer que rien n’est plus pareil
Bercer la pièce
De mes pieds froids
Et manquer d’adresse
Faire craquer le bois
Penser aux promesses
Que l’on déçoit
Et puis par paresse
Rêver de toi
Entre le rêve et l’insomnie
Cette dernière lune m’aura tout pris
Pour joindre le courage à l’éveil
M’avouer que rien n’est plus pareil
Tu dors encore et sans remords
Tu dors trop fort pour que j’aie tort
Tu dors encore sur notre sort
Mais il se fait tard pour attendre l’aurore
Entre le rêve et l’insomnie
Cette dernière lune m’aura tout pris
Pour joindre le courage à l’éveil
M’avouer que rien n’est plus pareil
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4. |
À mi-chemin
04:10
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Tu es en quête
Tu as une mission
Tu es en tête
De tes intentions
Quand le soir empiète
Sur l’horizon
L’urgence te guette
Mais tu mènes de front
Oh c’est si dur de te suivre
Si près de la rive
Souffle tes repères
À en dissiper ma frontière
Je suis perdue
Si tu vas trop loin
À perte de vue
la côte semble sans frein
D’un cri aigu
Ma voix résonne en vain
M’attendras-tu
À mi-chemin
Tu es en quête
Tu as une mission
Tu n’es pas traitre
De tes ambitions
Quand le jour éclaire
Nos champ de vision
Mon regard se perd
Dans ta direction
Oh c’est si dur de te suivre
Si près de la rive
Souffle tes repères
À en dissiper ma frontière
Je suis perdue
Si tu vas trop loin
À perte de vue
La côte semble sans frein
Si disparue
Mon vertige cherche ta main
M’attendras-tu
A mi-chemin
Oh tu poursuis ta voie mais n’écoute plus la mienne
Et je suis pas à pas le courant d’une autre veine
Qui me trace l’endroit où l’oracle me mène
On se retrouvera au sommet, sur la plaine
M’attendras-tu au sommet (2x)
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5. |
Comme le font tes yeux
03:22
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J’ai fané les fleurs du papier peint
De notre appartement avide de soins
Les arrosant de trop de chagrin
J’en ai ravivé leurs tannins
J’ai délavé les couleurs vivantes
Que t’avait versées dans les fentes
De cette méfiance qui me cimente
Entre ces murs qui se lamentent
Je ne sais pas ce que je veux, et tu ne sais pas mieux
Et on s’entête quand même à rester tous les deux
Mais quand parfois on parvient à se rendre heureux
J’arrive à voir la vie comme le font tes yeux
T’as attisé de ta chaleur
De quoi décongeler plusieurs heures
À me réchauffer sous ta lueur
À me faire jouir de tes sueurs
T’as tamisé toutes les lumières
Qui me faisaient voir trop clair
Cette désillusion un peu amère
À laquelle trop souvent j’adhère
Je ne sais pas ce que je veux, et tu ne sais pas mieux
Et on s’entête quand même à rester tous les deux
Mais quand parfois on parvient à se rendre heureux
J’arrive à voir la vie comme le font tes yeux
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Mégane Cyr Montreal, Québec
Artiste électropop
Premier album L'impermanence des choses, disponible le 12 novembre 2021.✨
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